Voir les « Clins Dieu »
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Une année se termine et une autre commence !
Légèreté de la vie ou poids de l’existence ?
Chaque jour pèse lourd, des kilos de souffrance :
Quelqu’un te serre la main et tu dis : « Quelle chance ! »
Ainsi, en un instant, regardant la balance :
L’aiguille est à zéro, tu entres dans la danse !
Une image me vient en songeant à Martine
Dont le mari apprend que son cancer le tue !
James, ce médecin, en est tout abattu.
Il sait pourtant que rien, pas même la médecine,
Ne pourra le guérir !
Mais il y a l’AMOUR ;
Voilà ce qui nous sauve de la mort, chaque jour.
Dans la prison d’Angers où je vais voir Kiki
Les murs sont épais et l’ambiance pourrie.
Dans la maison, tout prêt, les parents, les amis
Retrouvent la chaleur, des bénévoles sourient.
Nous refaisons le plein avant que s’ouvre l’huis.
Nous leur apporterons l’étoile dans leur nuit.
Dans mon humble quartier, derrière les rideaux,
Des parents, des petits, préparent les cadeaux
Romane se démène à trouver des poupées
Qu’elle veut offrir demain à des enfants marqués
Par un très long voyage qui les amène en France,
Où ils pensaient trouver un peu de bienveillance.
Je rencontre souvent le soir, dans la rue
Des familles, des enfants, des jeunes, des exclus.
Quand se lève la lune, ils cherchent un abri
Ils ont surtout besoin qu’on écoute leur cri
Et que s’ouvrent nos cœurs, et se tendent nos mains
En leur montrant ainsi que nous sommes humains.
Croyons-nous qu’un ENFANT va changer quelque chose ?
Comm’ le don d’un petit pour sa mère : une rose !
Souvenons-nous : la nuit, la grotte et Bethléem
Et comment c’est ainsi que Dieu dit : « Je vous aime !»
A travers cet enfant qu’il veut faire en cadeau
Par la crèche et la croix, il sauve notre peau.
Les pauvres, les petits, les blessés, les exclus
Nous montrent aujourd’hui le visage de Jésus.
Si tu passes près d’eux, si la joie te transporte
Tu vas ouvrir ton cœur comme on ouvre une porte.
Que tu sois incroyant ou que tu sois catho,
C’est une belle manière de dire le « Crédo » !

Voilà ce qui me monte ce soir au fond du cœur
En te le partageant,  j’y trouve un vrai bonheur !
Ce ne sont que des mots écrits sur du papier
Mais je les ai vécus avec mes mains, mes pieds.
Quand l’an deux mille seize tire sa révérence
Je suis sûr que demain apporte l’Espérance.

Car Dieu vient, il me dit : « J’ai grand besoin de toi ! 
Tu peux me voir passer dans ces frères sans droits ! »
                                                                                                                                                                       Jo Mauget

Date de création : 30/01/2017 @ 18:16
Dernière modification : 30/01/2017 @ 18:16
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